Néandertal, le cannibalisme

Les traces de découpe sur restes humains (points d’impact et lignes de fracture, décharnement) constituent la découverte majeure des fouilles des Pradelles.
A l’époque moustérienne, l’enlèvement de la chair des humains après la mort peut être mise en relation soit avec des pratiques funéraires soit avec des actes d’anthropophagie/cannibalisme.
Dans le cas présent, les chercheurs (en premier lieu, Bruno Maureille, spécialiste de l’homme de Néandertal) penchent plutôt pour l’hypothèse d’un cannibalisme alimentaire.

À cela deux raisons principales :

  • les ossements humains sont épars, très rarement complets ;
  • ils se trouvent mélangés avec ceux des animaux et tous présentent les mêmes traces de découpe.